La Dyslexie
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La Dyslexie
1 : Définition
Troubles des apprentissages scolaires :
Troubles spécifique et durable de l’acquisition de la lecture et de son automatisme, non imputable à un niveau intellectuel trop bas à des troubles de l’acuité visuelle ou auditive et interférant avec la réussite scolaire ou les activités de la vie quotidienne nécessitant des activités de lecture.
Score de lecture : - 2 DS (déviation standards) –test de lecture et QI passés individuellement – ou antécédent de retard de lecture et 2 DS en orthographe.
Prévalence 6 à 8 % dont 1 % de formes sévères.
La seule compétence mise en jeu, de façon spécifique, dans la lecture est la reconnaissance de mots. C’est elle qui est altérée dans la dyslexie.
On peut distinguer 3 sériés de dyslexie :
La dyslexie phonologique : absence de la procédure analytique, la voie phonologique est inaccessible.
La lecture des non-mots est significativement plus pauvre que la lecture des mots, il n’y a pas de confusion des homophones.
La dyslexie de surface utilisation exclusive de la procédure analytique, hyperdépendance par l’apport au système de lecture phonologique. Les sujets développent très peu le système de lecture lexicale. Ils lisent mieux les non mots que les mois irréguliers.
La dyslexie mixte : altération des 2 procédures ( 90 % des dyslexie).
On peut donc dire que les enfants dyslexiques n’accèdent pas à la voie analytique et que la segmentation est très difficile.
2 : Etat actuel de la recherche
Recherche génétiques
Elles mettent en évidence :
Incidence familiale très élevée : arguments en faveur d’une transmission autosomique dominante avec pénétrance variable impliquant plusieurs gènes
Risque multiplié par 8 si un parent est atteint
Nette prédominance masculine : 4/1
Etude réalisée par REYNOLDS en 1996, sur 1117 paires de jumeaux : taux de concordance de 35% chez les dizygotes et de 70% chez les monozygotes (90% en orthographe).
Recherches en neuropsychologie
Lire consiste à regarder. Analyser et comprendre un message les recherches en neuropsychologie explorent donc les aspects concomitants des anomalies sensorielles, linguistiques et cognitives.
Les troubles du langage oral se déclinent en :
Des difficultés spécifiques des capacités de dénomination rapide et d’évocation des mots.
Des troubles de la mémoire immédiate verbale
Des troubles de la conscience phonologique.
Les troubles sensoriels : des difficulté visuelles ou attentionnelles sont souvent repérées chez les enfants dyslexiques : ce serait davantage une conséquence d’une recherche adaptative que la cause d’un dysfonctionnement.
Les troubles cognitifs : un mauvais traitement de l’information est une composante importante et précoce du profil des enfants dyslexiques. Ils ont des difficultés à gérer l’information qui change constamment de rythme, en empruntant différents canaux sensoriels.
Recherche fondamentale : anomalies morphologiques
Habituellement, le cerveau est asymétrique, chez les personnes dyslexiques, on observe une symétrie de la surface supérieure du lobe temporal (plenum temporal).
Les travaux de GALABURDA relèvent aussi des malformations corticales et des cicatrices corticales.
Des anomalies du corps calleux et des anomalies dans le flux sanguin cérébral ont été mises en évidence.
3 : Le repérage des troubles et leur évolution
• En 1ère année : l’élève a des difficultés d’accès au langage écrit
• En 2ème année : il commence à décoder ou déchiffrer
L’analyse des cahiers montre qu’il réussit généralement en mathématique mais échoue en français.
A l’écrit : meilleure compréhension des phrases que les mots isolés ; persistance de difficultés en lecture oralisée ; difficultés en orthographe ; n’a pas de comportement de lecture : par exemple, ne cherche pas à lire spontanément l’écrit de l’environnement.
Bilan psychométrique : intelligence normale, mais QI verbale > QI performance
• Le même élève, 4 ou 5 ans plus tard.
Persistance des difficultés en lecture oralisée, amélioration de la compréhension, orthographe catastrophique, … pourrant il sait à peu près décoder
Augmentation de l’inintelligibilité de l’écrit.
Apparition de difficultés expressives en langage oral.
Les mathématiques deviennent de plus en plus difficiles.
L’élèves ne peut répondre aux demandes du système scolaire : prises de notes, relecture de ses propres notes, ne finit jamais son travail, …
Majoration d’un sentiment de dévalorisation.
Amélioration de la lecture mais majoration du handicap par l’inadéquation entre les possibilités de l’élève et les exigences scolaires.
4 : Propositions d’adaptations, d’aménagement, d’aide et d’outils pédagogiques.
Adaptations pédagogiques d’ordre transversal.
Accorder un temps supplémentaire à l’élève : 1/3, ou encore réduire le nombre d’exercices : 3 à réaliser sur 4 ;
Cela suppose d’apprendre à gérer le temps : pour l’élève … mais aussi pour l’enseignant (par exemple en donnant la photocopie en premier et en la récupérant en dernier).
Proposer à l’élève des supports dactylographiés, de format individuel, pour éviter les pertes d’énergie et pour soutenir le discours oral.
Proposer des référents didactiques individualisés.
• Fixés sur la tables : bande numérique, alphabet, …
• Sous forme de cahiers personnels : cahiers de correspondance graphème/phonèmes, …
D’une manière générale, rechercher à ce que l’écrit ne pénalise pas l’élève :
• Faire lire les consignes par un pair.
• Dépouiller les exercices des autres disciplines des contraintes de l’écrit.
Utiliser les différentes modalités sensorielles de façon concomitante.
Outiller l’élève par des méthode et techniques de travail :
• Explication de l’organisation d’une page d’exercices, surligner les consignes.
• Explication de l’organisation des manuels scolaires.
• Favoriser les stratégies de mémorisation : lien avec la séance précédente, annonce du plan du cours.
• Conduire une analyse de la tâche à réaliser, avec l’aide de l’enseignant ou d’un tuteur :
Que faut-il faire ? Reformulation.
Comment ? Quels matériels sont nécessaires ? Quelles stratégies ?
Les différentes étapes : planification de la tâche.
Définition des critères de réussite.
• Faire verbaliser les différentes stratégies utilisées par les élèves
Proposer un matériel adapté : ordinateur, à partir de la fin du cycle III ; il pourra être envisagé plus tôt en cas de dysgraphie sévère.
L’intérêt du traitement de texte : il aide à l’analyse graphique du mot (écriture scripte qui sépare chaque lettre), il permet l’utilisation du correcteur orthographique et du dictionnaire des synonymes, il permet une bonne lisibilité de la production de l’élève. Il permet aussi à l’enseignant d’adapter certains exercices pour un élève en particulier.
L’élève pourra l’utiliser pour réaliser les devoirs en classe et à la maison. La prise de notes n’est pas l’objectif visé.
• Dans le domaine de la lecture
Adapter certains exercices pour que l’élève n’ait pas beaucoup à écrire.
Limiter d’autres : dictée, autodictée, copie de résumés, …
Associer sens et graphie en ajoutant une image, en insérant les mots dans des phrases, …
Privilégier l’écriture scripte à la cursive.
Limiter la lecture oralisée.
• Dans le domaine mathématique.
Mémoire et repérage spatial étant déficitaires, la conceptualisation du nombre est lente, le calcul est plus difficile : proposer une calculette, schématiser les situations problèmes, favoriser les manipulation, diversifier les situations d’apprentissage, …
Bibliographie
• COUTERET PATRICE – Les troubles spécifiques du langage. Masson, 2002.
• DANSETIE. Dysphasies : dépistage à l’école, au quotidien, conseils pratique. Josette Lyon, 2004.
• EGAND C. les troubles spécifiques du langage orale et écrit. CRDP de Lyon, 2001.
• VAN HOUT. Dysphasie, Evaluer, expliquer, traiter. Masson, 2001.
Troubles des apprentissages scolaires :
Troubles spécifique et durable de l’acquisition de la lecture et de son automatisme, non imputable à un niveau intellectuel trop bas à des troubles de l’acuité visuelle ou auditive et interférant avec la réussite scolaire ou les activités de la vie quotidienne nécessitant des activités de lecture.
Score de lecture : - 2 DS (déviation standards) –test de lecture et QI passés individuellement – ou antécédent de retard de lecture et 2 DS en orthographe.
Prévalence 6 à 8 % dont 1 % de formes sévères.
La seule compétence mise en jeu, de façon spécifique, dans la lecture est la reconnaissance de mots. C’est elle qui est altérée dans la dyslexie.
On peut distinguer 3 sériés de dyslexie :
La dyslexie phonologique : absence de la procédure analytique, la voie phonologique est inaccessible.
La lecture des non-mots est significativement plus pauvre que la lecture des mots, il n’y a pas de confusion des homophones.
La dyslexie de surface utilisation exclusive de la procédure analytique, hyperdépendance par l’apport au système de lecture phonologique. Les sujets développent très peu le système de lecture lexicale. Ils lisent mieux les non mots que les mois irréguliers.
La dyslexie mixte : altération des 2 procédures ( 90 % des dyslexie).
On peut donc dire que les enfants dyslexiques n’accèdent pas à la voie analytique et que la segmentation est très difficile.
2 : Etat actuel de la recherche
Recherche génétiques
Elles mettent en évidence :
Incidence familiale très élevée : arguments en faveur d’une transmission autosomique dominante avec pénétrance variable impliquant plusieurs gènes
Risque multiplié par 8 si un parent est atteint
Nette prédominance masculine : 4/1
Etude réalisée par REYNOLDS en 1996, sur 1117 paires de jumeaux : taux de concordance de 35% chez les dizygotes et de 70% chez les monozygotes (90% en orthographe).
Recherches en neuropsychologie
Lire consiste à regarder. Analyser et comprendre un message les recherches en neuropsychologie explorent donc les aspects concomitants des anomalies sensorielles, linguistiques et cognitives.
Les troubles du langage oral se déclinent en :
Des difficultés spécifiques des capacités de dénomination rapide et d’évocation des mots.
Des troubles de la mémoire immédiate verbale
Des troubles de la conscience phonologique.
Les troubles sensoriels : des difficulté visuelles ou attentionnelles sont souvent repérées chez les enfants dyslexiques : ce serait davantage une conséquence d’une recherche adaptative que la cause d’un dysfonctionnement.
Les troubles cognitifs : un mauvais traitement de l’information est une composante importante et précoce du profil des enfants dyslexiques. Ils ont des difficultés à gérer l’information qui change constamment de rythme, en empruntant différents canaux sensoriels.
Recherche fondamentale : anomalies morphologiques
Habituellement, le cerveau est asymétrique, chez les personnes dyslexiques, on observe une symétrie de la surface supérieure du lobe temporal (plenum temporal).
Les travaux de GALABURDA relèvent aussi des malformations corticales et des cicatrices corticales.
Des anomalies du corps calleux et des anomalies dans le flux sanguin cérébral ont été mises en évidence.
3 : Le repérage des troubles et leur évolution
• En 1ère année : l’élève a des difficultés d’accès au langage écrit
• En 2ème année : il commence à décoder ou déchiffrer
L’analyse des cahiers montre qu’il réussit généralement en mathématique mais échoue en français.
A l’écrit : meilleure compréhension des phrases que les mots isolés ; persistance de difficultés en lecture oralisée ; difficultés en orthographe ; n’a pas de comportement de lecture : par exemple, ne cherche pas à lire spontanément l’écrit de l’environnement.
Bilan psychométrique : intelligence normale, mais QI verbale > QI performance
• Le même élève, 4 ou 5 ans plus tard.
Persistance des difficultés en lecture oralisée, amélioration de la compréhension, orthographe catastrophique, … pourrant il sait à peu près décoder
Augmentation de l’inintelligibilité de l’écrit.
Apparition de difficultés expressives en langage oral.
Les mathématiques deviennent de plus en plus difficiles.
L’élèves ne peut répondre aux demandes du système scolaire : prises de notes, relecture de ses propres notes, ne finit jamais son travail, …
Majoration d’un sentiment de dévalorisation.
Amélioration de la lecture mais majoration du handicap par l’inadéquation entre les possibilités de l’élève et les exigences scolaires.
4 : Propositions d’adaptations, d’aménagement, d’aide et d’outils pédagogiques.
Adaptations pédagogiques d’ordre transversal.
Accorder un temps supplémentaire à l’élève : 1/3, ou encore réduire le nombre d’exercices : 3 à réaliser sur 4 ;
Cela suppose d’apprendre à gérer le temps : pour l’élève … mais aussi pour l’enseignant (par exemple en donnant la photocopie en premier et en la récupérant en dernier).
Proposer à l’élève des supports dactylographiés, de format individuel, pour éviter les pertes d’énergie et pour soutenir le discours oral.
Proposer des référents didactiques individualisés.
• Fixés sur la tables : bande numérique, alphabet, …
• Sous forme de cahiers personnels : cahiers de correspondance graphème/phonèmes, …
D’une manière générale, rechercher à ce que l’écrit ne pénalise pas l’élève :
• Faire lire les consignes par un pair.
• Dépouiller les exercices des autres disciplines des contraintes de l’écrit.
Utiliser les différentes modalités sensorielles de façon concomitante.
Outiller l’élève par des méthode et techniques de travail :
• Explication de l’organisation d’une page d’exercices, surligner les consignes.
• Explication de l’organisation des manuels scolaires.
• Favoriser les stratégies de mémorisation : lien avec la séance précédente, annonce du plan du cours.
• Conduire une analyse de la tâche à réaliser, avec l’aide de l’enseignant ou d’un tuteur :
Que faut-il faire ? Reformulation.
Comment ? Quels matériels sont nécessaires ? Quelles stratégies ?
Les différentes étapes : planification de la tâche.
Définition des critères de réussite.
• Faire verbaliser les différentes stratégies utilisées par les élèves
Proposer un matériel adapté : ordinateur, à partir de la fin du cycle III ; il pourra être envisagé plus tôt en cas de dysgraphie sévère.
L’intérêt du traitement de texte : il aide à l’analyse graphique du mot (écriture scripte qui sépare chaque lettre), il permet l’utilisation du correcteur orthographique et du dictionnaire des synonymes, il permet une bonne lisibilité de la production de l’élève. Il permet aussi à l’enseignant d’adapter certains exercices pour un élève en particulier.
L’élève pourra l’utiliser pour réaliser les devoirs en classe et à la maison. La prise de notes n’est pas l’objectif visé.
• Dans le domaine de la lecture
Adapter certains exercices pour que l’élève n’ait pas beaucoup à écrire.
Limiter d’autres : dictée, autodictée, copie de résumés, …
Associer sens et graphie en ajoutant une image, en insérant les mots dans des phrases, …
Privilégier l’écriture scripte à la cursive.
Limiter la lecture oralisée.
• Dans le domaine mathématique.
Mémoire et repérage spatial étant déficitaires, la conceptualisation du nombre est lente, le calcul est plus difficile : proposer une calculette, schématiser les situations problèmes, favoriser les manipulation, diversifier les situations d’apprentissage, …
Bibliographie
• COUTERET PATRICE – Les troubles spécifiques du langage. Masson, 2002.
• DANSETIE. Dysphasies : dépistage à l’école, au quotidien, conseils pratique. Josette Lyon, 2004.
• EGAND C. les troubles spécifiques du langage orale et écrit. CRDP de Lyon, 2001.
• VAN HOUT. Dysphasie, Evaluer, expliquer, traiter. Masson, 2001.
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